vendredi 22 juin 2012

Vroum, vroum, c'est un départ!

Le 13 mars dernier, je passais mon premier examen en sol Français : le code de la route, l'examen théorique comme on dit au Québec. J'ai passé haut la main, à ma première tentative, bien que le résultat du test blanc à l'auto-école était vraiment limite (5 erreurs). J'avais les mains qui tremblaient sur ma petite zapette d'examen et pensais perdre tous mes moyens. Quel soulagement lorsque j'entendis l'examinateur me dire : "C'est bon, vous l'avez!" Vous ne vous imaginez pas la sensation de flotter sur un nuage que j'ai pu ressentir à ce moment là. Je ne marchais pas, je flottais littéralement au dessus du trottoir en sortant de la salle. Stéphane est venu me chercher et nous sommes allés porter mon dossier à l'auto-école, afin qu'ils puissent préparer mon dossier en vue des heures de conduite.

Trois mois ont passés, je suis allée régler mon second versement à l'auto-école et prendre mes rendez-vous pour les leçons. J'étais vraiment dans l'esprit de débuter rapidement, mais le planning surchargé des horaires m'aura fait perdre trois semaines! C'est donc mardi le 19 juin que j'ai pu, enfin, avoir le plaisir de passer du côté conducteur de la voiture!

J'ai donc fait la connaissance de Mlle F. (je lui garde son anonymat tout de même), qui sera ma monitrice pour les 24 premières heures de cours, s'il n'y a pas de changements. C'est une jeune femme d'à peu près mon âge, assez relaxe et qui sait se faire comprendre. Elle est juste assez ferme dans son discours, tout en sachant rester cool. Très franchement, je me suis sentie tout de suite à l'aise avec elle. Elle a su me rendre moins nerveuse à l'idée de me retrouver tout de suite en circulation dans Meaux.

Bien entendu, la première "heure" de cours on voit les bouts ennuyants, la base : comment tenir le volant, comment le tenir quand la route est courbe, ou encore à 90 degrés ou en épingle, les clignotants, comment diriger le regard sur la route pour tenir sa ligne de circulation, les essuies-glaces, le réglage du poste du conducteur et des rétroviseurs... les bouttes plates, mais nécessaires, pour bien partir sur la route quoi. Ensuite, on a pu partir, Mlle F. aux pédales et moi au volant. On a fait un petit tour dans la ville, dans des endroits tranquilles évidemment. À part un peu de nervosité au départ, ça s'est vraiment bien passé!

Hier, 2ème heure de cours, j'en ai appris un peu plus. En premier, on s'est rendues sur un parking assez désert et c'est là que le fun commence! Apprendre à démarrer et s'arrêter, sans caler, avec une voiture manuelle! J'ai des ratés c'est clair, mais je me débrouillais assez bien après quelques essais. Toutefois, pas assez pour me laisser les pédales tout de suite en circulation. Faut que les étapes commencent par me rentrer dans la caboche n'est-ce pas! Donc, voyant que je me débrouillais pas trop mal, Mlle F. m'a appris à passer la 2ème vitesse. Là dessus, pas de problème, je trouve même ça plus facile que le démarrage et l'arrêt. Faut dire que quand je suis partie, je suis partie . Pour terminer, pour voir comment était mon contrôle de volant, on est passées par une petite rue étroite non loin de l'auto-école. Eh ben mes amis, je me suis débrouillée comme un chef! Aucune intervention sur le volant de la part de ma monitrice!

Et pour clore ma première semaine d'apprentissage, aujourd'hui j'ai fait ma 3ème heure de cours. Après être sorties de notre place de stationnement, en attente au feu rouge, ma monitrice me lance : "C'est bien, au feu vert, c'est toi qui prends les pédales!"

Elle et puis à côté, moi !

Bon, ça a été pas trop mal pour un début. J'aurais pu faire pire... genre caler. J'ai préféré garder ça pour le 2ème feu rouge. Oui, oui, en plein milieu d'un groupe de voitures, dans une circulation bien tassée. Le passage obligé de tout nouveau conducteur de voiture manuelle Je préfère en rire, car par la suite, bien que mes démarrages étaient lents, au moins je roulais quand le feu passait au vert. J'ai aussi bien amélioré mes arrêts, avec beaucoup moins d'accoups que la veille. J'ai même bien anticipé un arrêt d'urgence. Ça fait du bien de voir du progrès!

J'ai donc pu apprendre à maîtriser le passage en 2e vitesse au long du parcours, avec une petite incursion en 3e vitesse, ainsi que le survol de la façon de rétrograder. Ah oui, j'oubliais presque: maîtriser le point de patinage! C'est donc en apprenant à reculer en ligne droite et à faire un demi-tour que j'ai pu tester ce fameux point de patinage. Je sens que je vais devoir bien pratiquer les manoeuvres de recul et demi-tour moi... c'est pas gagné.

Disons qu'après tous ces tours de volant et sueurs froides, je n'étais pas fâchée de retourner à l'auto-école et rendre la clef de la voiture. Ça fait pas mal de nouveaux trucs à emmagasiner en moins d'une semaine, tout de même! Et pour finir, petite impression personnelle, ça reste tout de même physique au final la conduite automobile... parlez-en aux muscles de mes jambes!

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