samedi 21 juillet 2012

Brutus se débrouille pour conduire

Brutus, ça c'est le surnom que m'a trouvé Mlle F. , ma monitrice principale à l'auto-école. Jamais je n'aurais pensé que quelqu'un me donnerait ce sobriquet un jour. Ça c'est dû à mes premières heures aux pédales de la voiture!

Brutus, donc moi, ne donnait pas assez de gaz au démarrage et relevait la pédale d'embrayage vraiment trop rapidement en oubliant de bloquer. Résultat : ça secoue dans tous les sens, quand on part, et le risque de caler est augmenté.

J'ai eu un changement de monitrice, pour une leçon, début juillet et elle m'a donc donné le truc des 4 secondes avant de lâcher complètement l'embrayage. Le changement que ça a fait! Bon il m'arrive encore quelques fois d'oublier ce conseil, mais ça s'est grandement amélioré.

L'inconnu fait parfois peur à Brutus et donc la panique s'installe parfois à bord de la voiture. L'idée de passer des rond-points relativement fréquentés m'aura tétanisée une fois... mais qu'une seule! Ça, je me le suis juré. J'ai réussi à me faire peur à moi-même et ça a créé un débloquage immédiat. Les rond-points maintenant, c'est les doigts dans le nez. Enfin... presque! Il faut encore que j'automatise mes contôles visuels. Mais au moins, je n'ai plus la peur du rond-point!

Même chose pour les voies rapides : petite frayeur encore. Premier passage, Brutus était hyper tendue et avait une impression de vitesse accrue dans la tête. En plus, c'était le jour où j'avais une autre monitrice qu'habituellement. La fois suivante, Mlle F. a donc cru bon de me booster une nouvelle fois, en me disant de doubler un camion poids lourd qui "traînait" à 90km/h devant moi, sur la voie rapide. J'ai été capable de contôler, clignoter et de me déporter sur la voie de gauche sans anicroches et même chose pour me rabattre après avoir dépassé le mastodonte.

Après la peur du rond-point où il y avait pas mal de voitures, Mlle F. m'a fait prendre une pause sur un parking, histoire de calmer Brutus un peu. On a donc vu le rangement en bataille arrière. Autrement dit, je me suis parkée à reculons, comme quand on va au centre d'achat. Deux manoeuvres, une sans voiture et une avec voiture à côté et, ma foi, je suis plutôt douée je trouve! On a aussi procédé à quelques vérifications mécaniques, pour que je puisse bien répondre aux questions le jour de l'examen pratique.

Depuis début juillet, j'ai donc acquis assez d'informations dans ma tête pour me débrouiller en conduite automobile. Mon observation s'est vraiment améliorée dans mes dernières heures de conduite, étant donné que je maîtrise un peu mieux la mécanique. Maintenant, on pourra axer plus sur les contrôles pour acquérir le côté sécuritaire de la conduite. J'avance donc à petits pas dans mon apprentissage, sans oublier ce que j'ai déjà appris, ce qui me fera une base bien solide.