dimanche 23 décembre 2012

L'art d'être à la dernière minute

Il y a des gens qui, peu importe le temps de l'année, ont l'art de se prendre à la dernière minute. Par contre, il y en a d'autres pour qui ce trait de caractère ressort de façon ponctuelle, une seule fois par année. Cette seule et unique fois, ils se la garde pour les achats de Noël... à la dernière minute!

Cette année, après plusieurs années loin du travail en commerce de détail, je suis en mesure de constater que le Québécois moyen n'a toujours pas changé ses habitudes de magasinage des fêtes. Ils arrivent, à la dernière minute, demandant des conseils d'achats aux vendeurs, qui devraient savoir lire dans leurs pensées.

Quand quelqu'un aime le chocolat, on va dans une chocolaterie. Quand quelqu'un aime la lecture, on va dans une librairie. C'est bon, jusque là tout va bien. C'est après cette première étape que ça se gâte.

Passé le "je sais que cette personne aime telle chose en général", beaucoup de gens se sentent perdus. Ils demandent donc conseil au "vendeur-devin" qui se trouve sur leur chemin.

- Bonjour
- Bonjour!

- Je cherche un livre pour ma mère
- Biensûr. Quels sont les goûts de lecture de votre mère?

- ... bonne question! Elle aime lire.
- Je comprends bien et vous êtes au bon endroit. Elle aime les romans : policier, horreur, romantique, fantastique? Les biographies? Les livres pratiques? Les livres à saveur historique? Les grands classiques de la littérature Française? C'est que j'ai un choix très grand en magasin!

- ... J'en ai aucune idée, c'est pas moi qui lit toutes ces pages. C'est quoi qui se vend bien ces temps-ci? elle aimera sûrement.
-  Suivez-moi, je vais vous montrer nos meilleurs vendeurs.

Les clients que les libraires croisent ne sont pas tous comme ça, heureusement, mais pas mal de gens se trouvent largués quand vient le temps de préciser leur achat. Je lève mon chapeau à mes collègues qui doivent tirer les vers du nez de ce type de clients! Ça ne doit pas être toujours évident.

Personnellement, ma position dans la librairie me fait voir ce qui se vend le plus. Et la question qui fait que je sais si quelqu'un connait bien ou pas une personne à qui on offre un livre est :

- Si jamais ça fait pas ou qu'elle l'a déjà, je peux-tu le retourner?
- Biensûr. Gardez votre reçu de caisse et vous avez jusqu'au 15 janvier pour venir échanger ou rembourser votre achat.

Et honnêtement, certains n'attendent pas jusqu'au 15 janvier. J'ai donc beaucoup d'échanges de dernière minute aussi, en caisse.

Si vous êtes à la dernière minute et/ou que vous ne connaissez pas trop les goûts d'une personne, la plupart des commerçants offrent des cartes ou certificats cadeau. Je sais que c'est moins personnalisé, mais vous n'aurez pas à retourner en magasin pour échanger... surtout que pas mal de gens de dernière minute font du dernière minute car le magasinage c'est pas leur passe-temps favoris ;)

Personnellement, je serai en boutique le 24 décembre pour le dernier rush (coup de feu) ... si je me fie à mon samedi, on va avoir de la broue dans le toupette!

Bon magasinage de dernière minute!

dimanche 16 décembre 2012

Les démarches, kossa donne?

Depuis mon retour à Montréal, l'essentiel de mon temps aura été consacré à la recherche d'un emploi. Quelques tentatives infructueuses plus tard, je me suis finalement trouvé un poste où je me sens vraiment à l'aise. C'est certain que j'aurais préféré un temps plein à un temps partiel, ça m'aurait permis d'avoir une meilleure aisance au point de vue financier. Un temps plein aurait aussi pu permettre de moins m'inquiéter en cas de retard dans mes démarches pour mon visa. Mon billet de retour vers la France étant déjà pris, et mes ressources financières étant limitées, je me croise les doigts bien forts pour que l'OFII me contacte pour passer mon test sur les valeurs de la République Française à temps.

Ce test est essentiel à l'obtention de mon visa... ou plutôt la "réussite" à ce test est essentiel pour que j'ai le visa de conjointe de Français. Mon problème est que je suis vraiment serrée dans les dates par rapport à mon départ prévu le 6 février prochain.

Pour déposer mon dossier au Consultat de France à Montréal, j'ai tout d'abord dû faire renouveller mon passeport. Celui que j'avais n'étant pas valide assez longtemps pour avoir le visa, j'ai donc dû faire les démarches en arrivant. Par la suite, j'ai dû attendre la réception du nouveau passeport, afin de prendre rendez-vous au Consulat pour déposer mon dossier de demande de visa. Pour prendre le rendez-vous, on doit fournir le numéro de notre passeport. Un coup le passeport reçu, j'ai pu bloqué un rendez-vous pour mon dépôt de dossier, mais les rendez-vous étant limités et certaines dates affichant déjà complet, j'ai du prendre le 7 novembre.

Hélas, le 7 novembre, j'étais en formation pour un emploi que j'avais trouvé à Ville St-Laurent. La formation étant un bourrage de crâne intense, je ne pouvais me permettre de rater une journée complète d'information. J'ai donc été obligée de déplacer mon rendez-vous à la première journée libre, tant pour prendre congé, que libre dans les disponibilité de rendez-vous du consulat. Ça m'aura donc menée au 26 novembre pour le dépôt de mon dossier. Je vérifiais chaque jour le tableau des rendez-vous pour pouvoir le bouger plus tôt que le 26 novembre, mais aucun créneau ne se libérait. J'ai donc déposer le dossier le 26 novembre en fin d'avant-midi.

Suite à ce rendez-vous, je devais contacter l'OFII de Montréal (Office Français pour l'immigration et l'intégration), afin de donner mon nom et mes coordonnées pour qu'ils puissent me recontacter. Date de l'appel : 27 novembre à 9h.

Sur le site du Consulat de France, ils indiquent que :
la démarche complète prend maximum 2 mois pour obtenir le visa.
Or, lorsqu'on appelle l'OFII,
la personne répondant à notre appel dit qu'ils nous recontactent d'ICI 2 mois
... c'est donc parti pour les jours et les nuits à s'inquiéter sur la date à laquelle je passerai mon fameux test.

Si on prend le pire sénario, il me rappellent dans 2 mois. Ce qui donnerait le 25 janvier, donc 12 jours avant mon départ. En admettant que j'ai un rendez-vous pour le test dans la semaine qui suit, donc entre le 28 janvier et le 1er février, et bien mes amis je serais dans la merde, car je pourrais perdre mon billet d'avion. Et oui! Car entre la date du test et le moment où on peut déposer notre passeport au Consultat de France, il doit s'écouler 7 jours ouvrables, ce qui me mènerait entre le 6 et le 12 février. GAME OVER!!!

Je ne me souhaite pas le pire sénario, car ça voudrait dire non seulement perdre mon billet d'avion de retour, mais aussi que je devrai rester plus longtemps à Montréal et retrouver un emploi afin de seulement financer un nouveau billet de retour vers mon mari.

Donc, jusqu'à maintenant, ça donne ceci :
- R-V dépôt de dossier au Consulat : 26 novembre 2012
- Appel à l'OFII : 27 novembre
- E-mail ou appel de l'OFII : ?
- Rendez-vous test des valeurs de la République : ?
- Dépôt de passeport au consulat : ?
- Départ officiel vers la France : ?

Alors je souhaite juste une chose, un contact rapide de l'OFII afin de ne pas perdre complètement le sommeil!
Les démarches, kossa donne? Et bien ça donne ce que vous venez de lire. Histoire à suivre!

mardi 4 décembre 2012

Comme promis, résumé en photos du mariage!

Ça fait un bout que je vous l'avais promis, alors le voici ce résumé en photos du mariage

Vous trouverez la page sous l'onglet "Mariage 29 septembre 2012", en haut de la page.

Je n'ai pas raconté un roman, car les photos parlent d'elles-mêmes. J'ai toutefois inclus quelques légendes à ces photos, histoire que certains puissent mettre un visage sur les noms qu'ils m'ont entendue prononcés, depuis plus d'un an

Bon visionnement!

dimanche 18 novembre 2012

Péripéties en série

Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille! Je vous avais promis de vous relater, en photos et commentaires, la journée de mon mariage avec Stéphane... mais j'ai dû mettre mon énergie ailleurs durant un certain temps. Certains sont au courant, d'autres non, car j'en ai très peu parlé ouvertement sur mon Facebook.

Si je veux être fidèle à moi-même, continuer dans la même lignée que ce blog, je vais vous expliquer un peu ce qui se passe.

Après mon expérience en caisse à la boutique pour bébé Rose ou Bleu, qui ne s'est pas passée de façon géniale (ambiance froide et militaire... ce qu'on ne penserait jamais dans ce type d'endroit quoi), j'ai pu trouvé un autre emploi grâce à ma belle-soeur, Patricia. Le jour même de mon entretien, pendant que je me tapais 1h30 de voyagement à l'aller, puis l'entretien et 1h30 de voyagement au retour, ma mère a fait une chute à la maison. Malheureusement, pas une chute anodine puisqu'on s'est retrouvées à attendre plus de 12h à l'hôpital pour cause de fracture au cou.

En tombant, ma mère s'est fracturé la vertèbre cervicale C5. Par chance, la moelle épinière n'aura pas été touchée et ma mère garde donc toutes ses facultés motrices, ainsi que la parole. Seul son collet cervical et la douleur font qu'on sait qu'elle a quelque chose. On s'est dit : "Tant mieux, ça aurait pu être pire!" ... Et bien justement, oui ça peut être pire finalement.

En prenant les radiographies et autres imageries médicales pour évaluer son cou, ils ont trouvé des bizarres de lésions au niveau des os. L'équipe médicale a donc décidé de la passer au peigne fin pour en trouver la cause. Et ils ont trouvé après toute une batterie de tests et des jours d'attente pour le verdict final.

Je dois donc vous annoncer aujourd'hui que ma mère doit combattre un cancer du sein. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise manière de le dire. Ces mots font toujours peur à prononcer ou à écrire. Tourner autour du pot n'allège en rien la nouvelle non plus.

Elle suivra donc un traitement hormonal, par intraveineuse, pour "endormir" son cancer. Car bien qu'elle n'ait pas une forme virulente de cancer du sein, ce qu'elle a ne s'opère pas, d'après l'oncologue qu'elle a rencontré, mais ça peut se traiter.

Tout ce que je demande à notre entourage, que vous la connaissiez de près ou de loin, c'est d'envoyer à ma mère un maximum de bonnes énergies afin de la soutenir dans ce nouveau combat que la vie lui envoi. Soutenez la cause, à votre façon, de manière à trouver un moyen d'erradiquer une fois pour toute cette saloperie qui atteint femmes et hommes. Les personnes aux prises avec le cancer du sein et leur entourage vous en seront éternellement reconnaissants.

Une grosse pensée pour mon ancienne gang de travail chez La Vie en Rose qui, année après année, s'implique dans cette grande cause. Merci de faire progresser la recherche!


Prochain billet : là c'est vrai que je vous ramène de jolies images

dimanche 21 octobre 2012

Montagne Russe

De retour à Montréal depuis deux semaines, je peux dire que c'est une montagne russe d'émotions. Je serai passé de la joie extrême à la tristesse, en passant par l'incertitude et la déception.

Joie
Le 29 septembre dernier, à peine nerveuse de vivre un des grands événements de la vie, je convolais en juste noces avec mon amoureux. Après une semaine de pluie sans relâche, nous avons eu droit à une journée avec un soleil rayonnant, bien que fraîche. La joie débordait et ce jour est passé à une vitesse hallucinante. Je vous ferai un billet ou une page un peu plus tard cette semaine,avec des photos choisies et le texte qui va bien

Tristesse
Après un aussi grand "high", mon visa arrivant à expiration, j'ai du refaire ma valise pour retraverser l'océan. J'ai bien tenté de me dire que ce n'était que pour quatre petits mois, que ça passerait rapidement, que j'aurais tellement de choses à faire et à régler durant mon séjour , que je ne m'ennuierais pas... Rien à faire, malgré toute ma bonne volonté, il aura fallu que je verse quelques larmes une fois mon mari derrière moi. Y a de ces émotions qu'on ne peut pas mettre de côté, le corps réagi malgré tout.

Joie
Débarquer de l'avion, faire la bise à mon frère après un an, revoir ma belle-soeur et finalement prendre ma mère dans mes bras, ça aussi, ça procure une joie immense. On aura passé un bon souper en famille, à manger du poulet, comme avant mon départ... mais moins à la sauvette que l'année précédente

Incertitude
Revenue aussi pour renflouer les coffres, je me suis mise immédiatement à la recherche d'un travail. Ce fut donc envois de CV, à gauche, à droite et en travers. Puis un premier entretien, prévu avant même mon arrivée à Montréal, avec une fille de RH qui n'avait pas l'air bien en me posant ses questions. Puis d'autres envois, d'autres appels, d'autres déplacements, puis un autre entretien. J'ai eu droit à l'essai, puis à une journée complète, puis à plus rien... Je retourne donc dans l'incertitude, en me retroussant les manches, car il faut bien travailler pour vivre et me disant que le prochain appel sera le bon.

Joie
Revoir les amis restés ici, un à un, pour m'apercevoir que mon attachement à eux est resté intact et qu'on se parle comme si je n'avais été partie en voyage que deux semaine. De la bonne bouffe maison, une pizza surgelée en regardant des photos, des cris d'enfants... ça met de la joie dans mon coeur!

Déception
De ne pas avoir pu revenir avec Steph et les chats dans mes bagages. Déçue du manque de tact et de savoir vivre des Montréalais depuis mon retour. Pas un merci pour une porte retenue, pas un "pardon", "désolé" ou "s'cusé" pour m'avoir bousculée à la sortie d'un bus ou pour m'avoir foncé dedans sur la rue... car écrire un sms sur son téléphone sur la rue donne le droit de prendre toute la place et ce n'est pas de la faute à cette personne si j'étais sur son chemin, à tenter de l'éviter!

Jusqu'à maintenant, le retour va pas trop mal, compte tenu des circonstances. Il est certain que mon nouvel entourage en France, et plus particulièrement l'homme de ma vie!, me manque déjà beaucoup. Je voudrais que le temps passe en claquant des doigts et qu'on soit déjà au mois de février, pour me retrouver les fesses sur un siège d'avion de retour vers ma nouvelle vie!

Je vous souhaite une bonne fin de week-end et je vous reviens bien vite sur le blog!

mercredi 19 septembre 2012

Pêle-mêle, méli-mélo... ceci est un billet assez mélangé merci!

Depuis mon dernier billet, on peut dire qu'il s'en est passé des choses. Pas mal trop pour que je détaille tout dans ce billet d'ailleurs. Trop de diversité pour focusser sur un seul sujet aussi. Donc ce sera un billet capharnaüm et si vous commentez, on entrera dans les détails .

Mariage J-10 en ce mercredi 19 septembre!!!
Eh oui déjà rendu à 10 jours de se faire passer la bague au doigt (ou la corde au coup, c'est à votre choix)! Tous les essais sont fait : robe, souliers, coiffure, maquillage, ainsi que le costume tout chic de mon chum. Les repas sont pris en charge par le traiteur, la déco sera signée Belle-maman Michèle, les alliances sont au chaud dans leur écrain, le Québec sera un peu avec nous via webcam durant la soirée et dans moins de 5 jours on accueillera mon amie Texane Melissa et son copain Tim (qui nous font un grand honneur de se déplacer jusqu'ici).

Tout le monde autour de nous nous pose la même question : " Êtes-vous nerveux?"
À cela je ne répondrai qu'un grand : "NON!"
Sur ce vous devez vous dire : " Ah bon?"
Et nous de rétorquer : "Bah oui, c'est pas notre genre."

On a hâte d'y être, mais on n'a aucune appréhension à unir nos destinées. Si l'un ou l'autre n'aurait pas voulu du mariage, notre couple n'aurait pas été viable de toute façon. Aussi bien lui que moi désirions poser ce geste et cela nous semblait des plus naturel à nos yeux. C'est donc un geste réfléchi et rempli d'amour.

Retour au Québec et emploi!
C'est début octobre, le 5 ou le 6, que je reviendrai quelques temps au Québec, après cette année en dents de scie en PVT. J'en aurai appris des choses sur moi-même durant ce temps et je comprend un peu mieux certaines connaissances qui ont quittées leur pays d'origine pour aller dans un autre pays. L'adaptation ne se fait pas toujours sans heurts, mais en gardant l'esprit ouvert et en s'adaptant je vois que tout est possible et que l'être humain est capable des plus grandes capacités d'adaptation qui soit!

Comme je serai quelques mois à Montréal, je recherche donc déjà un travail qui me permettrait de faire quelques économies. Si vous connaissez des entreprises qui embauchent, faites-moi signe! Je suis libre dès la semaine du 8 octobre


Les infos Québécoises et réseaux sociaux
Bien que j'ai été éloignée pendant 1 an de ma petite ville où on parle joual, j'ai tout de même été informée à gauche et à droite de tout se qui se passait. Bien entendu en regardant les nouvelles sur le net, mais aussi par les réseaux sociaux, dont Facebook.

C'est clair que, pour que les choses changent, les gens doivent parfois hausser le ton et s'impliquer socialement. Oui, que les étudiants se lèvent et bougent leur derrière pour se faire entendre ça a du bon. Ils font aussi parti de la société et ont leur mot à dire. Le gros bémol c'est que ça ait duré aussi longtemps (et que ce soit pas réglé en tant que tel encore). Tous a dégénéré et a fini par faire une espèce de compote que j'ai du mal à avaler : des manifs à ne plus finir, des policiers qui foncent dans le tas, des commentaires acides sur les étudiants ( alors qu'on l'a tous été ).

Qu'il y ait eu des élections, ça aussi ça entre presque dans les us au Québec. Des vieux partis, qui servent que du réchauffé pendant 40 jours de campagne, pour finalement voir la population élire un de ces vieux partis, ça me laisse sur ma faim... ou plutôt je dirais que ça me coupe l'appétit. Pour un vrai changement, ou un semblant de vrai du moins, la chance aurait pu aller à un parti moins ancestral que le PQ.

Mais ce que j'ai eu le plus de mal à avaler, c'est de voir tout le monde s'obstiner sur leurs statuts Facebook, se mettre soit des ornières de style fédéraliste ou de foncer tête baisser pour crier haut et fort toutes sortes de revendications séparatistes. J'espère vraiment que certains vont décrocher un brin de la politique car même d'ici, ça me donne envie de gerber de lire tout ça

Dans le fond, je suis contente d'avoir vu ça de l'extérieur, car très franchement, avoir été à Montréal je pense que j'aurais vraiment pété une méga coche et j'aurais envoyer paître bien des gens que j'apprécie en temps normal! Tout ce que je souhaite c'est que, lorsqu'on se verra, la politique restera au placard.

Pour finir sur une bonne note...
J'aimerais dire à mon monde d'Amérique du Nord, que j'ai bien hâte de vous revoir. Même si ce sera bref, et que je reviendrai dans le vieux pays qu'est la France, je profiterai au maximum de votre présence à mes côtés pendant ces quelques mois à venir. Vous me manquez, même si j'ai des gens géniaux qui m'entourent ici en France. Si je n'ai pas le temps de réécrire sur le blog avant de prendre l'avion, je vous dis déjà à bientôt!


samedi 21 juillet 2012

Brutus se débrouille pour conduire

Brutus, ça c'est le surnom que m'a trouvé Mlle F. , ma monitrice principale à l'auto-école. Jamais je n'aurais pensé que quelqu'un me donnerait ce sobriquet un jour. Ça c'est dû à mes premières heures aux pédales de la voiture!

Brutus, donc moi, ne donnait pas assez de gaz au démarrage et relevait la pédale d'embrayage vraiment trop rapidement en oubliant de bloquer. Résultat : ça secoue dans tous les sens, quand on part, et le risque de caler est augmenté.

J'ai eu un changement de monitrice, pour une leçon, début juillet et elle m'a donc donné le truc des 4 secondes avant de lâcher complètement l'embrayage. Le changement que ça a fait! Bon il m'arrive encore quelques fois d'oublier ce conseil, mais ça s'est grandement amélioré.

L'inconnu fait parfois peur à Brutus et donc la panique s'installe parfois à bord de la voiture. L'idée de passer des rond-points relativement fréquentés m'aura tétanisée une fois... mais qu'une seule! Ça, je me le suis juré. J'ai réussi à me faire peur à moi-même et ça a créé un débloquage immédiat. Les rond-points maintenant, c'est les doigts dans le nez. Enfin... presque! Il faut encore que j'automatise mes contôles visuels. Mais au moins, je n'ai plus la peur du rond-point!

Même chose pour les voies rapides : petite frayeur encore. Premier passage, Brutus était hyper tendue et avait une impression de vitesse accrue dans la tête. En plus, c'était le jour où j'avais une autre monitrice qu'habituellement. La fois suivante, Mlle F. a donc cru bon de me booster une nouvelle fois, en me disant de doubler un camion poids lourd qui "traînait" à 90km/h devant moi, sur la voie rapide. J'ai été capable de contôler, clignoter et de me déporter sur la voie de gauche sans anicroches et même chose pour me rabattre après avoir dépassé le mastodonte.

Après la peur du rond-point où il y avait pas mal de voitures, Mlle F. m'a fait prendre une pause sur un parking, histoire de calmer Brutus un peu. On a donc vu le rangement en bataille arrière. Autrement dit, je me suis parkée à reculons, comme quand on va au centre d'achat. Deux manoeuvres, une sans voiture et une avec voiture à côté et, ma foi, je suis plutôt douée je trouve! On a aussi procédé à quelques vérifications mécaniques, pour que je puisse bien répondre aux questions le jour de l'examen pratique.

Depuis début juillet, j'ai donc acquis assez d'informations dans ma tête pour me débrouiller en conduite automobile. Mon observation s'est vraiment améliorée dans mes dernières heures de conduite, étant donné que je maîtrise un peu mieux la mécanique. Maintenant, on pourra axer plus sur les contrôles pour acquérir le côté sécuritaire de la conduite. J'avance donc à petits pas dans mon apprentissage, sans oublier ce que j'ai déjà appris, ce qui me fera une base bien solide.



dimanche 24 juin 2012

Bonne St-Jean!

drapeaux st-jean
Bien qu'au loin, on ne peut pas ne pas penser à ses origines. Je dirais même qu'on y pense encore plus lorsqu'on est loin des siens, loin de son chez soi, loin de sa patrie. D'autant plus, le jour de la fête nationale! Jour qui marque le vrai début de l'été pour les Québécois.
Je pense à vous autres qui êtes toujours dans la Belle Province, ainsi que mes amies expatriées qui sont un peu partout en France. Même éparpillés aux quatre coin de la francophonie, même si on est chacun dans notre coin, on n'en reste pas moins Québécoises pour autant.
Bonne St-Jean!!!

vendredi 22 juin 2012

Vroum, vroum, c'est un départ!

Le 13 mars dernier, je passais mon premier examen en sol Français : le code de la route, l'examen théorique comme on dit au Québec. J'ai passé haut la main, à ma première tentative, bien que le résultat du test blanc à l'auto-école était vraiment limite (5 erreurs). J'avais les mains qui tremblaient sur ma petite zapette d'examen et pensais perdre tous mes moyens. Quel soulagement lorsque j'entendis l'examinateur me dire : "C'est bon, vous l'avez!" Vous ne vous imaginez pas la sensation de flotter sur un nuage que j'ai pu ressentir à ce moment là. Je ne marchais pas, je flottais littéralement au dessus du trottoir en sortant de la salle. Stéphane est venu me chercher et nous sommes allés porter mon dossier à l'auto-école, afin qu'ils puissent préparer mon dossier en vue des heures de conduite.

Trois mois ont passés, je suis allée régler mon second versement à l'auto-école et prendre mes rendez-vous pour les leçons. J'étais vraiment dans l'esprit de débuter rapidement, mais le planning surchargé des horaires m'aura fait perdre trois semaines! C'est donc mardi le 19 juin que j'ai pu, enfin, avoir le plaisir de passer du côté conducteur de la voiture!

J'ai donc fait la connaissance de Mlle F. (je lui garde son anonymat tout de même), qui sera ma monitrice pour les 24 premières heures de cours, s'il n'y a pas de changements. C'est une jeune femme d'à peu près mon âge, assez relaxe et qui sait se faire comprendre. Elle est juste assez ferme dans son discours, tout en sachant rester cool. Très franchement, je me suis sentie tout de suite à l'aise avec elle. Elle a su me rendre moins nerveuse à l'idée de me retrouver tout de suite en circulation dans Meaux.

Bien entendu, la première "heure" de cours on voit les bouts ennuyants, la base : comment tenir le volant, comment le tenir quand la route est courbe, ou encore à 90 degrés ou en épingle, les clignotants, comment diriger le regard sur la route pour tenir sa ligne de circulation, les essuies-glaces, le réglage du poste du conducteur et des rétroviseurs... les bouttes plates, mais nécessaires, pour bien partir sur la route quoi. Ensuite, on a pu partir, Mlle F. aux pédales et moi au volant. On a fait un petit tour dans la ville, dans des endroits tranquilles évidemment. À part un peu de nervosité au départ, ça s'est vraiment bien passé!

Hier, 2ème heure de cours, j'en ai appris un peu plus. En premier, on s'est rendues sur un parking assez désert et c'est là que le fun commence! Apprendre à démarrer et s'arrêter, sans caler, avec une voiture manuelle! J'ai des ratés c'est clair, mais je me débrouillais assez bien après quelques essais. Toutefois, pas assez pour me laisser les pédales tout de suite en circulation. Faut que les étapes commencent par me rentrer dans la caboche n'est-ce pas! Donc, voyant que je me débrouillais pas trop mal, Mlle F. m'a appris à passer la 2ème vitesse. Là dessus, pas de problème, je trouve même ça plus facile que le démarrage et l'arrêt. Faut dire que quand je suis partie, je suis partie . Pour terminer, pour voir comment était mon contrôle de volant, on est passées par une petite rue étroite non loin de l'auto-école. Eh ben mes amis, je me suis débrouillée comme un chef! Aucune intervention sur le volant de la part de ma monitrice!

Et pour clore ma première semaine d'apprentissage, aujourd'hui j'ai fait ma 3ème heure de cours. Après être sorties de notre place de stationnement, en attente au feu rouge, ma monitrice me lance : "C'est bien, au feu vert, c'est toi qui prends les pédales!"

Elle et puis à côté, moi !

Bon, ça a été pas trop mal pour un début. J'aurais pu faire pire... genre caler. J'ai préféré garder ça pour le 2ème feu rouge. Oui, oui, en plein milieu d'un groupe de voitures, dans une circulation bien tassée. Le passage obligé de tout nouveau conducteur de voiture manuelle Je préfère en rire, car par la suite, bien que mes démarrages étaient lents, au moins je roulais quand le feu passait au vert. J'ai aussi bien amélioré mes arrêts, avec beaucoup moins d'accoups que la veille. J'ai même bien anticipé un arrêt d'urgence. Ça fait du bien de voir du progrès!

J'ai donc pu apprendre à maîtriser le passage en 2e vitesse au long du parcours, avec une petite incursion en 3e vitesse, ainsi que le survol de la façon de rétrograder. Ah oui, j'oubliais presque: maîtriser le point de patinage! C'est donc en apprenant à reculer en ligne droite et à faire un demi-tour que j'ai pu tester ce fameux point de patinage. Je sens que je vais devoir bien pratiquer les manoeuvres de recul et demi-tour moi... c'est pas gagné.

Disons qu'après tous ces tours de volant et sueurs froides, je n'étais pas fâchée de retourner à l'auto-école et rendre la clef de la voiture. Ça fait pas mal de nouveaux trucs à emmagasiner en moins d'une semaine, tout de même! Et pour finir, petite impression personnelle, ça reste tout de même physique au final la conduite automobile... parlez-en aux muscles de mes jambes!

samedi 16 juin 2012

Rencontre avec la vie

La vie a un début et une fin. C'est inévitable, ça se passe toujours comme ça.

Au cours d'une vie, on rencontre des gens : nos parents en premier,les frères et soeurs, puis les amis, les voisins, les camarades de classe.

Ensuite, lors des premiers boulots, les premiers collègues de travail.

Et puis on veut voir plus loin que son chez soi, on rencontre des correspondants à l'étranger, puis leur famille proche et leurs amis.

Des années après, on tombe en amour avec un de ses correspondants et on fini par rencontrer ses voisins, d'autres de ses amis, et puis le reste de sa famille, dont on a entendu parler, mais qu'on n'a pas eu la chance de voir en personne.

Passer un premier Noël, loin de chez soi, et se sentir incluse dans cette nouvelle famille, passer un bon moment à papoter, rigoler, échanger des petits cadeaux et bien manger, en bonne compagnie. C'est à cette occasion que j'ai pu rencontrer la tante et l'oncle de mon copain, du côté paternel. Deux personnes que j'ai tout de suite trouvés vraiment sympathiques.

Six mois plus tard, on se retrouve tous, autre temps, autre lieu. Malheureusement, sa tante, la soeur de mon beau-père, nous a quitté cette semaine, à cause de la maladie. Le départ fait vivre des sentiments partagés : la peine de la perte d'un être cher pour son entourage et le soulagement de ne plus voir souffrir.


Hier encore, j'ai rencontré la vie
Et garderai, malgré la trop brève rencontre, un bon souvenir de la Tante Annie...

mardi 12 juin 2012

Ça y était presque!

Y a vraiment des jours où on se demande ce qu'on a fait de pas correct. Et d'autre fois, on a tout bon, sauf un détail, ce qui fait qu'une occasion nous passe sous le nez. C'est en plein ce qui s'est passé jeudi dernier.

J'avais donc un entretien le 7 juin dernier, en plein Paris, Gare Montparnasse, pour travailler dans un tout petit (mais vraiment petit) Yves Rocher. C'est super, ils annoncent un CDD de 2 mois, ça me prend à peine plus d'une heure pour me rendre et les heures d'ouvertures ne m'auraient pas posés de problèmes pour mon transport. C'est y pas top ça?!

L'entretien s'est très bien passé. La responsable qui m'a reçue était vraiment sympathique et on a bien discuté. Bien entendu, nous avons passé mon CV au peigne fin, de mon premier emploi au Bouclair jusqu'à celui où j'étais en entrepôt chez La Vie en Rose. J'ai précisé aussi que j'avais une formation en soins esthétiques de plus de 1350 heures, ce qui n'a pas manqué de séduire non plus. Je dirais même que c'est le petit plus qu'elle souhaitait, car déjà formé en ce qui concerne la cosmétologie et les ingrédients actifs, ça aurait été d'autant plus facile pour me former en boutique.

Je lui ai parlé du Programme Vacances-Travail, donc de mon obligation de retourner au Canada à la fin de celui-ci. J'ai précisé que je reviendrais à peine 2 mois plus tard, donc début décembre, après avoir fait faire les papiers que je dois faire à Montréal. Malheureusement, le CDD de 2 mois d'été devant probablement être étiré à plus, puis reprendre en novembre pour le temps des fêtes (congé de maternité de l'employée à remplacer en fait), je ne pouvais pas être sur place pour ces dates.

J'ai donc eu un téléphone de la responsable, aujourd'hui, qui était déçue de ne pas pouvoir me prendre pour le moment. Je suis tout aussi déçue qu'elle, sinon plus, de ne pas avoir décroché le poste. Par contre, lueur d'espoir peut-être, elle m'invite à la recontacter à mon retour en France. Peut-être pourrais-je alors décrocher un CDI au lieu d'un CDD?! Au moins, j'ai une touche avec un employeur, même si c'est pour plus tard!

mardi 24 avril 2012

Ah le plaisir de prendre un bain (ou pas!)

Dans mon cas, normalement, prendre un bain est un vrai plaisir. N'ayant pas de bain dans l'appart, je dois donc prendre des douches. Quand est-il lorsque qu'on doit faire un shampooing à 2 chats alors? Et bien on retrousse ses manches et on espère que les félins se laisseront faire.
Malheureusement, bien que mon Gizmo adore se foutre le derrière dans l'eau après ma douche, il aime pas mal moins quand il doit être trempé des pattes à la tête. Que dire du cas de Titi la tigresse qui, elle, aborde la douche toutes griffes dehors!
C'est donc à deux, Steph et moi, que nous nous sommes penchés sur le cas de Gizmo. Moi en maillot de bain (non vous n'aurez pas droit à la photo ) et Steph remontant ses manches. Mon gros matou a toléré les premières gouttes, mais lorsqu'il s'est rendu compte que les gouttes étaient très nombreuses, il s'est mis à paniquer. Steph tentait de bien faire mousser le shampooing et moi je tentais de bien tenir le félin dans la cabine. J'ai d'ailleurs failli à ma tâche à deux reprises, n'ayant plus de poigne sur le minet tout détrempé, glissant de shampoo. On est arrivés à nos fins, mais c'est qu'il ne se laissait pas faire le bougre! Et donc, ça a donné ça (voir photo)... plus de peur que de mal.
2012-04-24 Bain chats 2
Ce fut ensuite le tour du chat tigré, possédant toujours ses griffes. Steph s'est donc équipé de gants de travail... qui n'auront pas servi à grand chose au final.
2012-04-24 Bain chats 3
Connaissant la "férocité" de Titi, c'est donc seul que ma moitié affrontera le tout, non pas sans mal. 
Et voilà, un deuxième chat à sécher sur le radiateur.
2012-04-24 Bain chats
Je ne sais pas quand aura lieu le prochain douchage de chats, mais je crois qu'autant eux que nous l'appréhendons!

mardi 10 avril 2012

Anniv' et rénos

Ça fait maintenant un peu plus de deux ans que je tiens ce blog. Je vous raconte mes petites aventures et vous me laissez un petit commentaire ici, ou sur Facebook ou, encore, par e-mail. C'est avec un mois et une journée de retard (c'était le 9 mars) que je souhaite donc un :
Bon anniversaire!!!!
à ce petit blog qui me permet de vous faire partager un peu de mon vécu.

Quoi de plus enrageant que de se lever un samedi matin (le 24 mars dernier pour être exacte), avoir une grosse fin de semaine de prévue et se rendre compte que l'eau chaude est complètement absente des tuyaux de la maisonnée? Ça commence pas vraiment bien la journée! Le ballon d'eau chaude nous a timidement laissé tombé durant la nuit. Ça a donc engendré une course contre la montre dans notre journée qui devait se résumer à aller faire un montage de structures et lumières pour un petit festival de théâtre.
Nous avons donc passé notre matinée à "magasiner" not' tink à eau chaude. Ça, ça a été. On a trouvé à peu de chose près l'équivalent de ce qu'il y avait à l'origine et pas trop cher. Le hic, qui a gruger le plus de temps, a été de retirer le vieux ballon à la retraite. Étant positionné dans un coin de la salle de bain ne laissant pas de place, ni à droite ni en haut, pour retirer les boulons, mon chum a dû jouer les tremblements de terre pour le faire sortir de son trou. Je résume, il y avait trois boulons accessible, mais le quatrième se retrouvait en fait dans le mur du voisin d'en arrière! Comment ça? Eh bien les taouins qui ont fait les appartements ont pas voulu se faire chier. Ils ont fait le trou pour passer la grosse vis puis ils ont été visser ça dehors avant de fermer le mur de l'appart à l'arrière. Stéphane a donc secoué le fameux ballon comme un prunier pour qu'il tombe de sa branche. Un gros bravo!
salle de bains1
À partir de ce petit incident, ma douce moitié a donc décidé qu'il vallait mieux terminer la salle de bains. Lors de mon séjour en 2010, lui et son papa avaient refait la cabine de douche et changer la toilette de place. La toilette fuyant lamentablement depuis ce temps, décision a été prise d'en remettre une flambant neuve. Tant qu'à faire, changeons aussi le meuble du lavabo, le lavabo, le miroir, le radiateur et faisons un placard pour cacher le ballon et les trucs ménager! Je n'ai aucun mérite dans les travaux, si ce n'est que d'assister à la pose et donner des outils de temps à autres. Stéphane a tout fait et mené de main de maître et ça donne un très beau résultat!
Évidemment, quand on manque de place, les meubles doivent être plutôt petits. Nous avions 70cm à tout casser pour caser le meuble de lavabo. C'est donc après avoir usé de pas mal de patience et d'essence qu'on a trouvé notre bonheur. Nous avons visité 7 magasins de rénos et avons trouvé le tout à plus d'une heure de route, vers le sud de la Seine et Marne. Voici plus bas le résultat. Il ne reste plus que la peinture à faire! Ça, je devrais pouvoir y mettre du mien cette fois.
salle de bains2
et une deuxième vue
salle de bains3
À la prochaine!

mardi 28 février 2012

Appli smartphone? Pas toujours si smart que ça!

De nos jours, les téléphones portables "smartphones" ont toutes sortes d'applications sensées nous faciliter la tâche. Faciliter, mais pas toujours. Dans ce cas-ci, il s'agit d'une application sensée nous diriger du point A au point B, sans encombres, grâce aux transports en commun. Je n'ai pas trop le choix d'utiliser train, bus et autres transports du genre, étant donné que je n'ai pas encore le permis de conduire en poche.

Je me suis donc laissée guider hier, par l'application que j'avais téléchargée sur mon téléphone. J'ai tapoté l'écran pour entrer mon point de départ, ainsi que l'adresse d'arrivée et me suis laissée guider... à l'aveugle. Ben oui, ne connaissant pas trop le coin où j'allais, c'était presqu'écrit d'avance que l'application m'en ferait baver!

  1. Descendre gare T... (Ok, check)
  2. Marcher sur rue de la gare (Ok, check)
  3. Tourner à droite sur rue A... (Ok, check)
  4. Tourner à gauche sur rue du Général...(Ok, check)
  5. Tourner à droite sur rue du Maréchal ... (Ok, check)
  6. Continuer tout droit sur rue du Maréchal qui devient Av. de la V. après le pont (Ok, check)
  7. Votre destination se trouve sur votre droite juste après le pont
FAUX!!!!!

Ceux qui ont conçu l'application ont oublier de prendre en compte la numérotation des maisons (ou bien l'ont inversé) pour que j'en arrive à marcher un supplément d'au moins 1km à 1,5km au final! Je me suis donc retrouvée presque au milieu de nulle part, entre une station essence presque fermée et un camping fermé à ce temps-ci de l'année. Vous direz, la marche ça fait de mal à personne. Certes, mais ça rassure pas trop quand on connait pas les environs par exemple. J'ai donc marché un bon 20 minutes de plus pour me rendre au point tant convoité de la Zone d'Activité Commerciale ,et rejoindre enfin la civilisation, pour aller déposer des C.V.

Après être entrée et sortie des commerces pour déposer mes jolies feuilles, je suis remontée dans un bus me permettant d'aller attraper un autre bus, toujours selon mon application, et aller déposer d'autres C.V plus loin. Je me suis bien rendue à destination cette fois (ça peut pas toujours se tromper tout de même). Le hic (encore un tiens!) c'est que ce truc ne prévoit pas les "débordements et autres incidents". Je me suis donc retrouvée à la gare routière, généralement assez calme à cette heure-là, entourée de centaines de personnes dont les trains ne passaient pas pour cause "d'incident de personne" (lire ici "quelqu'un qui se pense seul au monde ,qui a décidé de se jeter sur les voies et voulant sans doute en finir", enfin c'est comme ça que je l'ai compris personnellement). Impossible de monter dans un de ces bus pendant plus d'une heure, j'ai donc abdiqué et j'ai pris le bus pour me ramener à la maison.

En somme, cette application donne certaines indications, à prendre avec légèreté et si on a du temps à perdre. N'est utile que pour des horaires approximatifs et n'est d'aucune aide si un pépin arrive. En somme, je vais sans doute effacer l'appli qui : soit nous conduit à plus d'un kilomètre du lieu choisi, ou bien nous fait faire un détour de plusieurs kilomètres pour se rendre à un point se situant à côté!

La prochaine fois, j'utiliserai des horaires et une carte sur papier. Je pense que ça vaudra mieux.

samedi 4 février 2012

L'hiver, y fait frette!

L'hiver est arrivé avec du retard cette année en France. Avec du retard, mais franchement, sans détour et me laissant dire : " Y fait frette calvaire!" Pourquoi, moi l'habituée des froids hivernaux du Québec, je me permet de dire " y fait frette"?

Eh bien premièrement, parce que les maisons et bien elles ne sont pas isolées comme au Québec entre autre. On chauffe et il fait environs 17oC dans le salon. Le degré de confort étant normalement de 21oC, cette petite différence de 4 degrés n'est pas négligeable. Donc on force le chauffage pour revenir à peu près à un niveau correct.

Ensuite, présentement, je ne suis pas équipée comme je l'étais à Montréal. C'est à dire : un gros manteau pouvant me tenir au chaud, environs, jusqu'à -35oC et des super bottes, laides certe, mais qui tenait mes ti-pieds au chaud par tout temps. En fait, j'ai une bonne veste polaire que j'utilise avec des sous couches : un t-shirt, un chandail manche longue, un deuxième chandail (en laine celui-ci) et ma veste polaire par dessus. J'ai presque l'air de Maggie Simpson en habit d'hiver Rajoutez mes petits gants noirs et mon grand foulard et c'est mon équipement complet. Je m'en sors quand même bien. Je n'ai pas trop à me plaindre.

Oh ciel! Lizy a bien frôlé les -9oC jusqu'à maintenant... presque pas de quoi fouetter un chat pour quelqu'un comme moi, normalement. Mais le petit vent du nord-est (si vous connaissez bien votre géographie, vous voyez la Russie pas loin sur la mappe tout de même ), lui, il fouette par contre. Il disent à la météo que c'est sensé se calmer côté vent.

Pour les Québécois qui me lisent, et qui sans doute rient déjà dans leur barbe, ici on vit ce qu'ils appellent une vague de froid. Plusieurs jours dans les températures négatives de prévus, alors que normalement c'est plus tempéré. Ce qui fait la différence entre le Québec et la France, je vais vous le dire, c'est simplement l'habitude. L'habitude d'un côté d'avoir toujours des hivers rigoureux, qui nous brasse sans répit ou presque. Et de l'autre, l'habitude d'un climat plus près du 0oC, donc tempéré, habituellement presque sans neige (du moins en secteur non montagneux). À date, cette année, la France avait été gâtée d'avoir de belles températures (eh oui, un jour de l'an à 14 degrés c'était pas mal), il faut maintenant souhaiter que le thermomètre remonte un peu.

Et pour le dessert, hier soir à Lizy, on a eu droit à de la neige. Pas beaucoup (il n'en reste déjà plus une trace au sol à cette heure-ci d'ailleurs) , mais juste assez pour dire : "Y fait frette calvaire!" C'est l'hiver et ça on peut rien y faire!

On jette un oeil à gauche
Lizy sous la neige 1

...puis à droite   Lizy sous la neige 2

Et je vous dis, à bientôt!

mercredi 25 janvier 2012

Les mois de janvier...

...se suivent et se ressemblent!

C'est immanquable, pour moi les mois de janvier sont tous pareils d'une année à l'autre. Le fait que je sois en France cette année n'y aura rien changer. Ah ouais ouais, pour moi, ce mois est synonyme de mouchoirs, de p'tites pilules anticongestionnantes et de toux grasse.

Impossible de péter le feu en janvier, y a toujours un microbe pour m'attraper et me mener la vie dure durant quelques jours. Donc je vous l'affirme aujourd'hui, le frette du Québec a rien à voir dans le fait de tomber malade. On touche à peine au zéro ici, donc le frette est hors de cause!

En fait, mon chum devait être jaloux de me voir en pleine forme alors que lui était bien fiévreux. Et comme il est de nature à partager, il n'a pu résister à la tentation de me donner un bisou de temps à autres. Y a pas à dire, il est d'une générosité sans borne

samedi 14 janvier 2012

Triste début d'année

Misty-et-Gizmo 0196

Misty
2006 - 12 janvier 2012

Misty qui faisait des ronrons à profusion, qui était d'une douceur et d'une discrétion incroyable, est décédée paisiblement dans mes bras jeudi soir à 22h15. Elle n'a pu accepter le changement d'environnement, de nourriture... une nouvelle vie... elle a attrapé un virus qui l'aura affaiblie et attaqué son foie.

Les dernières semaines ont été en dents de scie. Une journée elle allait bien et le lendemain, ça pouvait être tout à fait l'opposé. Le vétérinaire nous avait prévenu que ce serait une question de temps, mais il est difficile de se faire à l'idée de voir partir un de ses petits compagnons aussi jeune.

La vie est vraiment injuste... mais je garde le meilleur des souvenirs de mon petit moteur Misty.

À bientôt, sur une meilleure note je l'espère