dimanche 18 novembre 2012

Péripéties en série

Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille! Je vous avais promis de vous relater, en photos et commentaires, la journée de mon mariage avec Stéphane... mais j'ai dû mettre mon énergie ailleurs durant un certain temps. Certains sont au courant, d'autres non, car j'en ai très peu parlé ouvertement sur mon Facebook.

Si je veux être fidèle à moi-même, continuer dans la même lignée que ce blog, je vais vous expliquer un peu ce qui se passe.

Après mon expérience en caisse à la boutique pour bébé Rose ou Bleu, qui ne s'est pas passée de façon géniale (ambiance froide et militaire... ce qu'on ne penserait jamais dans ce type d'endroit quoi), j'ai pu trouvé un autre emploi grâce à ma belle-soeur, Patricia. Le jour même de mon entretien, pendant que je me tapais 1h30 de voyagement à l'aller, puis l'entretien et 1h30 de voyagement au retour, ma mère a fait une chute à la maison. Malheureusement, pas une chute anodine puisqu'on s'est retrouvées à attendre plus de 12h à l'hôpital pour cause de fracture au cou.

En tombant, ma mère s'est fracturé la vertèbre cervicale C5. Par chance, la moelle épinière n'aura pas été touchée et ma mère garde donc toutes ses facultés motrices, ainsi que la parole. Seul son collet cervical et la douleur font qu'on sait qu'elle a quelque chose. On s'est dit : "Tant mieux, ça aurait pu être pire!" ... Et bien justement, oui ça peut être pire finalement.

En prenant les radiographies et autres imageries médicales pour évaluer son cou, ils ont trouvé des bizarres de lésions au niveau des os. L'équipe médicale a donc décidé de la passer au peigne fin pour en trouver la cause. Et ils ont trouvé après toute une batterie de tests et des jours d'attente pour le verdict final.

Je dois donc vous annoncer aujourd'hui que ma mère doit combattre un cancer du sein. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise manière de le dire. Ces mots font toujours peur à prononcer ou à écrire. Tourner autour du pot n'allège en rien la nouvelle non plus.

Elle suivra donc un traitement hormonal, par intraveineuse, pour "endormir" son cancer. Car bien qu'elle n'ait pas une forme virulente de cancer du sein, ce qu'elle a ne s'opère pas, d'après l'oncologue qu'elle a rencontré, mais ça peut se traiter.

Tout ce que je demande à notre entourage, que vous la connaissiez de près ou de loin, c'est d'envoyer à ma mère un maximum de bonnes énergies afin de la soutenir dans ce nouveau combat que la vie lui envoi. Soutenez la cause, à votre façon, de manière à trouver un moyen d'erradiquer une fois pour toute cette saloperie qui atteint femmes et hommes. Les personnes aux prises avec le cancer du sein et leur entourage vous en seront éternellement reconnaissants.

Une grosse pensée pour mon ancienne gang de travail chez La Vie en Rose qui, année après année, s'implique dans cette grande cause. Merci de faire progresser la recherche!


Prochain billet : là c'est vrai que je vous ramène de jolies images