mardi 31 août 2010

De retour en France.. les premiers jours

Déjà 3 semaines de passées depuis mon arrivée en France et je n'ai toujours rien écris sur mon blog à propos de ce qui s'est passé depuis que je suis descendue de l'avion. Ce n'est pas parce qu'il ne s'est rien passé pourtant! Bien entendu, il n'y a pas toujours des trucs intéressants à dire chaque jour non plus Je vous résume tout de même les premiers jours. Je vous préviens tout de suite : ceci est un très long billet!


Arrivage de sardines

Je suis donc partie le 5 Août dernier, sur un vol d'Air Transat, après avoir passé un après-midi relaxe avec Isabelle. Après avoir englouti crêpes, crème glacée et Perrier, nous sommes allées au terminus d'autobus du centre-ville, afin de prendre la navette pour l'aéroport. Arrivées avec une bonne marge d'avance, j'ai pu faire mon enregistrement de bagages sans trop d'attente. Voyageant en classe économique, comme la plupart des gens, la limite de poids en soute était de 23 kg...ma valise pesait au final 21.9 kg, vraiment pleine à craquer!

L'avion était à l'heure, malgré un changement de porte pour l'embarquement , comparativement à un retard de 4 heures l'an dernier. Après avoir dit aurevoir et merci à Isabelle, que je reverrai à Paris bientôt, j'ai passé les contrôles de sécurité sans faire "bip-bip" et j'ai enfin senti la pression des dernières semaines s'estomper un peu. Tant que je ne suis pas rendue à destination, il m'est difficile d'être complètement zen, mais petit à petit je sens le changement.

L'embarquement s'est fait à l'heure dite à la nouvelle porte à l'autre bout du terminal et sous un ciel gris assez menaçant. Tellement, que même vers 21h, heure où il fait quand même encore un peu clair à ce temps de l'année, le ciel était complètement noir. Noir, menaçant, orageux avec des éclairs... c'était le ciel auquel on a eu droit pour le décollage Heureusement, tout s'est bien déroulé tout de même. Les orages nous ont accompagnés sur une partie du trajet Montréal-Paris. Je pouvais voir le ciel s'illuminer par endroits pendant que nous voguions au dessus des nuages, indécelables dans le noir sans la présence des éclairs.

Après ce vol plutôt rare en turbulences, où j'ai finalement pu dormir tout de même la moitié du temps, les sardines du vol TS-410 d'Air Transat ont pu passer les douanes Françaises au Terminus T3 de Charles-de-Gaule, le vendredi 6 Août au matin. C'est le moment qui me stresse le plus dans un voyage, les satanées douanes! J'avais tout préparé en cas d'interrogatoire serré à mon arrivée (attestation d'accueil, papiers d'assurances, billet de retour justificatif de mon départ dans les 90 prochains jours), mais finalement j'ai eu droit à un coup d'oeil rapide, un tamponnage dans mon passeport et aucune question. D'autres touristes ont eu droit à quelques questions, après mon passage, peut-être n'avais-je tout simplement pas la tête pour que l'on m'interroge .

Moi et les sardines de mon vol avons ensuite pu nous réentassées le long du tapis roulant nous présentant nos valises, dont certaines avait eu un vécu plus difficile que les autres. Ce fût long pour récupérer ma valise... presque 1 heure à poireauter tout de même. À la vue de mon bagage, je trépignais déjà d'impatience à l'idée de mettre la main dessus et de me sauver dehors au soleil. Elle arrive, passe le bout du tapis, une grande échalote me bloque la vue, 5 secondes, 10 secondes, pas de valise devant moi!!! Malgré une identification qui flash (une courroie rouge, les poignées ficelées de jaune et de rouge et une étiquette d'adresse vert fluo marquée "Si tu peux lire ceci, t'es trop près de ma valise"), une dame qui en fait attendait des valises noires avait mis ma valise bleue sur son chariot! BIENVENUE EN FRANCE!!! C'est elle qui prend ma valise et c'est elle qui me fait les gros yeux pour son erreur pffffffff!

J'ai ensuite pu quitter l'anti-chambre des sardines tout doucement, avec ma valise et mon sac à dos. J'ai eu le temps de me dorer un peu au soleil avant l'arrivée de mon petit ami, Stéphane, qui avait eu une rude nuit au travail et fonctionnait un peu au ralenti ce matin là... enfin, ce midi là. Nous avons pris notre marche de santé du jour en nous rendant au stationnement qui se trouve à l'autre bout du monde. Stationnement qui était étonnamment plein comparativement à la dernière fois où je suis passée par là. La faim nous tenaillant déjà, direction resto pour se remplir le bedon. Avant de pouvoir relaxer complètement, nous avons fait quelques courses aussi. Un peu plus tard, ce soir là, nous avons rejoins un ami de Steph pour le dîner (même s'il m'arrive encore de dire souper ), chez Léon de Bruxelles pour un repas moules-frites.

Mon amoureux travaillant encore deux autres nuits avant ses vacances, nous sommes donc rentrés assez tôt. Les vraies vacances débuteraient le dimanche.



Séjour Normand... et Breton

Nous sommes partis en après-midi, Steph et moi, après avoir avalé un morceau. Direction la Normandie (décidément, je revois les mêmes coins ). Nous étions attendus par ses parents au camping où ils passaient leurs vacances. On me présente aux amis et voisins de camp, pour ensuite dresser les tables pour le dîner du soir. Le camping étant près des plages, la fraîche est tombée sur nous aussi vite que le soleil était disparu. Pour l'appéro, le papa de Stéphane avait préparé une sangria maison... plutôt solide que liquide. Au menu, de ce que je me rappelle, entrées style bruschetta et poisson requin froid (spécial comme goût), tomates farcie à la macédoine de légumes et tranches de porc, et pour terminer en dessert, des gâteaux glace, riche en sucre mais combien bonnes au goût. Après avoir rangé, le temps de dormir était venu. Nous avons pu profiter de la chaleur de la caravane des parents (ou roulotte pour mon monde québécois) et sommes tombés comme des roches. La journée avait été bien remplie.

Le lundi fût tout aussi crevant (dans tous les sens du terme) que le dimanche. Levés quand même tard (on était des fainéants en vacances après tout), nous nous sommes baladés dans les environs avec les parents de Steph et la décision se pris qu'en après-midi ce serait plage... mais pas plage dans le sens se dorer au soleil, se baigner et laisser le temps passer pour avoir un bon coup de soleil (quoi que ce fût mon cas, ouch!). Non, ici, plage était synonyme de pêche à la crevette et chasse aux vers pour la pêche.

001 - Plage Normandie
Cours de planche à voile
002 - Plage Normandie
Les souliers oubliés
003 - Chasse aux vers
Y a tu des vers là dedans?
004 - Retour de la peche à la crevette
Retour de la pêche aux crevettes
(au centre gauche, la maman de Stéphane en bleu)

Après s'être fait taper par le soleil d'après-midi, nous sommes tous rentrés pour nous préparer pour le repas paella organisé par le camping. La tablée des amis se fit comme le dimanche à notre arrivée, avec 2 voisins en plus avec qui Steph et moi avons sympatisé. Le repas était délicieux, un coup avoir échangé mes bouts de chorizo contre les crevettes et langoustes qui se trouvaient dans l'assiette de mon copain. Ce repas fut conclu avec des gauffres au sucre, à défaut de pouvoir avoir des crêpes. Tout comme la veille, Morphée ne prit pas trop de temps avant de nous emporter une fois la tête sur l'oreiller.

Le mardi, un temps maussade nous attendait au levé. La journée était sous le signe de la pluie et nous avions prévu de faire visiter Dinan à Monsieur et Madame Les Parents de Stéphane. Dommage que le soleil ait décidé de se retrancher derrière les nuages. Nous avons tout de même fait le trajet de Ouistreham à Dinan. À notre arrivée, la pluie tombait toujours allègrement, mais les nuages on fini par ralentir le débit, pour ne laisser qu'une légère bruine, fatiguante tout de même. Après un léger contre-temps de grattage de loterie par Mme la Maman , nous avons fait un tour de Dinan en petit train. Nous ne l'avions pas fait l'an dernier, et ma foi, j'en ai appris de nouveau sur la ville. J'en ai aussi pris plein la gueule étant du côté ouvert du train, je mangeai quelques branches au passage et ressorti avec un côté sec et un côté trempé. Nous avons ensuite farfouillé dans les boutiques et manger de bonnes crêpes Bretonnes, accompagnées d'un cidre.

Avant de quitter Dinan, nous sommes retournés à la boutique ITOHÀ dont j'ai parlé il n'y a pas si longtemps. Cette fois, je me suis gâtée et pris une veste à mes mesures, que j'ai reçu la semaine suivant l'achat. Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés d'apprendre que j'ai choisi la couleur rouge, avec un revers gris foncé. Stéphane a quand à lui pu dénicher une veste à sa taille, ne nécessitant pas de retouche.

Nous avons voulu faire un crochet à Saint-Malo, histoire de revoir la ville corsaire sous un autre aspect. Malheureusement et malgré la pluie, les stationnements étaient plus que pleins et nous avons donc continué à rouler. Madame la Maman se dit que des huîtres au menu d'un repas à venir serait une bonne idée. Une courte escale s'est donc faite dans les environs de Cancale, ville réputée pour ses huîtres. Notre menu du soir provenait des abords du Mont Saint-Michel et était composé de moules au bouchot, cuites selon une recette maison et c'était délicieux! Notre séjour auprès des parents de Stéphane tirait à sa fin, nous quittions le lendemain matin pour retrouver une amie, ainsi que sa petite famille, qui était en vacances dans la région.



Le mercredi matin, Stéphane et moi avons fait l'effort presque surhumain de nous lever avant 10h du matin. Eh oui, car à 10h nous devions être sur la route qui nous menait à Trouville (qui n'est pas un trou contrairement à ce que mes compatriotes Québécois pourraient penser hahaha). Nous avons réussi à nous rendre sur les lieux du rendez-vous à peu près pour 11h, heure prévue pour rejoindre Marie-Line, son conjoint Fabrice et leurs 2 petits moussaillons . Nous avons flâné un peu sur le marché. Stéphane, voulant me faire goûter à l'andouille en acheta une (je n'ai jamais réussi à en manger, juste la texture me met l'estomac à l'envers). Nous avons ensuite pris le chemin du camping où séjournait la famille de joyeux vacanciers et s'en suivi appéro, entrée, déjeuner et dessert... je suis une vendue aux macarons, mais j'ai su rester raisonnable.

Pour la fin d'après-midi, nous nous sommes tous dirigés vers Honfleur pour nous promener un peu, discuter, prendre un peu de soleil et manger de bonnes glaces . Quelques images vous donneront une petite idée de l'endroit :

005 - Manège - Honfleur
Caroussel à Honfleur

006 - Capitainerie - Honfleur
Ancienne capitainerie à Honfleur
007 - Vieux Honfleur

Une idée de l'architecture du Vieux Honfleur

010 - Église - Honfleur Intérieur d'une église autoît bien spécial

011 - Tuyau d'orgue - Honfleur
Tuyaux de l'orgue de cette même église

013 - Détail plafond en coque - Honfleur

Le toît est fait de coques de bateau!

014 - Mini rue dans Honfleur
Une rue assez étroite!

017 - Regard sur l'étang
À force de penser comme ça, il va devenir pensu!

019 - Banc à l'étang - Honfleur
Tableau de tranquillité
Suite à cette longue balade en bonne compagnie, il nous a fallu dire au revoir à Marie-Line et sa famille, en se promettant de se retrouver pour une petite bouffe dans les 2 semaines qui suivaient. La famille partie d'un côté et le petit couple de l'autre. Avant de reprendre la route vers Lizy, un bon 3 heures bien plein de route tout de même, nous nous sommes arrêtés pour manger une fondue savoyarde, succulente à mon avis. Ensuite, nous avons pris le chemin du retour vers Lizy, en prennant soin de reprendre des forces (prendre un café quoi) à mi-chemin. Le retour à la case départ s'est fait vers les 2h30 du matin et, inutile de le dire mais je le dis quand même, nous sommes tombés comme des roches dans le lit, Stéphane et moi. Les ronfleurs n'ont même pas eu le temps de se tomber sur les nerfs, ils étaient déjà bien loin de l'état d'éveil.

La suite de mon séjour ne sera pas aussi longue à lire. Je ferai des récits plus courts, mais plus souvent. Avec la fin des vacances, je pourrai avoir un peu plus de temps libre pour vous donner de mes nouvelles ici. D'autres aventures et/ou péripéties sont à venir, à bientôt!

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