samedi 8 février 2014

1 an, c'est ...

12 mois,
52 semaines,
365 jours,
8760 heures,
525 600 minutes
31 536 000 secondes
(Si mes calculs sont bons!)

Ça fait donc 1 an que je suis revenue en France, donc 2 ans au total à habiter loin de Montréal. L'air de rien, le temps passe rapidement. Il s'en passe des choses dans une année! Les habitudes changent entre le jour #1 et le 365e.

Dans ce qui a changé, je met en première position "l'arrêt du tabac" pour mon mari et moi. À un mois d'intervalle, on a réussi notre pari de stopper ça net... ou presque. Je dis "ou presque" car dans mon cas, j'aurai pris les pastilles de nicotine et la cigarette électronique pour arrêter de fumer. J'ai toujours ma e-cig pas loin (avec un liquide SANS nicotine), mais je ne m'en sers que très rarement maintenant. Mention très spéciale à mon homme qui a pu arrêter sans utilisation de béquilles, je suis très fière de lui! :)

Ensuite, les habitudes alimentaires : dernièrement j'ai mangé mon premier cassoulet! Je pense que ça conclu assez bien la transformation. Avant d'habiter ici, je ne mangeais pas de "saucisses-lentilles", de choucroute, de cassoulet, de raclette, de tartiflette, de petits pois(!), de ratatouille, de courgettes, de saucisson, de camembert, de "yaourt" nature au sucre, de foie gras (pas tous les jours hein, c'est quand même pas donné!), de canard, de moules-frites, ou encore de camembert, de tomme ou d'emmenthal. Le chou et les tomates farcies, c'était pas bienvenu dans mon menu non plus.  Non, avant, tout ça je n'en mangeais pas. Ma mère s'est tant battue pour que mon frère et moi mangions des petits pois lorsque nous étions petits! Elle aura réussi son pari 35 ans plus tard seulement! Hehehe

Je me suis mise à cuisiner et surtout apprécier à le faire. Crêpes, tartes, quiches, sauces diverses pour les pâtes, rôti de porc, rôti de bœuf, omelettes au four, frites maison, vinaigrette maison, mayonnaise maison, pâtes maison... j'ai même tenté de faire des îles flottantes aussi! Je suis certes encore limitée, mais je ne me freine plus à tenter de nouvelles recettes sous prétexte qu'elles semblent difficiles à réaliser. J'essaie et on voit ensuite, d'après le résultat, si on garde ou pas.

Par contre, en 1 an, y a aussi des choses qui n'auront pas changées : le réveil bougon du matin, mon goût pour les sucreries et desserts divers, mon émerveillement en découvrant de nouveaux coins de la France, l'amour pour ma douce moitié, regarder Castle toutes les semaines, manger de la poutine de temps en temps (je vais manquer de sauce bientôt!), j'en passe et des meilleures.

Je m'adapte quand même bien, ce qui n'empêche pas d'avoir des coups de blues certains jours. C'est dans la normalité de l'expatrié de se sentir "décalé". Ce qui serait moins normal pour moi, ce serait de le ressentir tous les jours. Ce qui n'est pas le cas heureusement. Donc oui, y a des jours ou je m'ennuie de mon monde, eux qui sont restés dans le frette et la gadoue, mais je le prend avec philosophie, je prend des nouvelles et je continue à avancer.

1 commentaire:

  1. Coucou!

    Ça fait beaucoup d'années que je suis expatriée, je suis passée par plusieurs pays (USA, Allemagne, Suisse, France) et je comprends bien ton dernier paragraphe! ;-) L'expatriation a ses moments de blues, mais aussi tellement de richesse. Malheureusement, on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre! :-)

    Bonne vie! XXXX

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